Sila vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur ce lien : HAUSER- Conc Readmore Lexpérience du « vécu subjectif de contact avec un défunt » ne serait pas si rare. 25% des Européens et 20 à 44% des Américains déclarent l’avoir éprouvée. Pour l’Europe, une large enquête a été menée dans 13 pays. Elle porte sur les domaines de la télépathie, de la clairvoyance et du contact avec les morts. Crainted'une intensification "ces prochains jours" des bombardements, le ton monte en Russie après la mort de Daria Douguina, discussion sur une possible visite d'inspecteurs de Vay Nhanh Fast Money. Et si la mort n'existait pas ? Les éclairages de Jean-Pierre Petit dans "Métaphysicon" Y a-t-il une vie après la mort ? Le livre de Jean-Pierre Petit tente de répondre à LA question existentielle la plus répandue. Et si cela a été prouvé scientifiquement, l'expert en cosmologie nous dévoile les secrets d'un espace-temps sous forme de couloir Petit, connu pour avoir révolutionné la perception de l'univers avec son Modèle Cosmologique Janus , a publié en 2020 Métaphysicon, un ouvrage où il développe l'idée de l'existence dans un espace-temps sous forme de couloir qui relirait plusieurs univers, dont celui de la physique et de la Sous forme de questions / réponses, Jean-Claude Bourret interroge Jean-Pierre Petit sur son modèle innovant de "couloir", reliant le monde physique et métaphysique. Ce qu'il en ressort et qui est tout à fait saisissant, c'est que notre âme survivrait après notre mort. Certes, rien d'étonnant pour les croyants de plusieurs religions, mais tout à fait incroyable voire impossible pour les autres. En réalité, il n'y aurait pas de coupures entre la vie et la mort, il s'agirait simplement d'un autre espace-temps où notre âme Jean-Pierre Petit est un ingénieur, astrophysicien et scientifique français. Ses recherches portent notamment sur la cosmologie, la physique théorique et le mélange des fluides Sa chaîne YouTube Jean-Pierre PETIT ; Son site web Jean-Pierre Petit ©©DR Métaphysicon, Jean-Pierre Petit et Jean-Claude Bourret, éditions Trédaniel, 2020 1Louise était dans la cour de son nouveau lycée et regardait. 2Pas de complément d’objet. Elle est là, plantée dans un coin. 3Seule. 4Elle regarde. Sans voir. 5La tête lui tourne trop de bruit. Trop de cris. Trop de monde. 6Trop de mouvements autour d’elle. 7 Qui es-tu, toi ? » 8La question a claqué à ses oreilles. 9La question s’est refermée sur elle. Comme un piège. Comme un collet qui se rabat brutalement sur la patte de l’animal. 10Les dents des mots. 11Des dents ? 12Un couvercle qui se referme. 13Un tombeau qui l’emmure vivante. 14 Qui es-tu, toi ? » 15Le pronom, redoublé. Comme un poids. Si lourd qu’il l’empêche de respirer. 16Et le verbe ! Statique. D’une réalité à laquelle on ne peut échapper. Comme une chose définie une bonne fois pour toutes. Dont on a fait le tour. Dont plus rien ne changera. 17 Être ». Ça dit une existence palpable. Un réel d’une opacité effrayante. Un corps trop présent. Trop vivant. Encombrant. 18Un corps, un esprit, dont elle est prisonnière. 19Que voyaient les autres ? 20Elle voulut répondre le je » ne venait pas. Ne voulait pas franchir ses lèvres. 21N’existait pas ? 22Aurait voulu dire, voudrait dire tout simplement Je m’appelle Louise » ? Se sentait paralysée. Se sent paralysée. Comment faire venir le je » qui se tient à distance, qui refuse d’obéir, qui fuit loin de sa bouche, loin de ses lèvres ? 23Elle s’est raidie sous le poids de la question et de la vision qui en découle, celle d’un corps fait de muscles, mais aussi de mucosités épaisses, de graisses trop abondantes, de matières diverses et dégoûtantes. 24Il a répété sa question, mais sous une autre forme 25 Oui, comment tu t’appelles ? » 26Question directe, toute simple. Ne peut toujours pas répondre émotion, peur, paralysent. 27Son nom ? 28Repères brouillés. 29Cherche, voudrait chercher, mais semble n’être plus que cerveau figé, sang coagulé. 30Ferme les yeux vomir bientôt. Retient respiration lutter contre nausée. 31Non. Respirer. Se calmer. Et préparer l’épreuve, comme chaque rentrée scolaire devoir dire nom, enseignants le demandent. 32Dire nom. Dire existe. Chercher dans regard d’autrui droit à exister. Non. Pire pas seulement lire dedans interdiction vivre. Non. Pas seulement vivre. Interdiction être. 33Échapper regard. 34Devenir transparente. Rêve impossible. Chimère. 35Rase les murs. 36Échapper regard… 37Plus faut questions ! Et surtout pas question impossible 38 Comment tu t’appelles ? » 39A tout essayé pas manger, vomir, baisser tête, rentrer épaules… 40Reste toujours un trop » elle. 41Voudrait ailes. Fuir loin. Loin là-haut. Ailes moirées sur lesquelles nager. Flotter sur vent doux. 42Voudrait faire pas. Vers jeune homme qui a parlé peut pas. Reste murée. 43Voudrait faire pas. Muscles refusent d’obéir. Eux aussi partis. 44Disparus. 45Comment dire nom ? Le sien ? Pourrait être nom d’un autre ? 46Le jeune homme regarde avec gentillesse. On dirait il encourage. 47L’entend, veut faire effort, pour jeune homme qui attend, mâchoires collées, yeux douloureux, trop de tension, larmes pas loin, gentillesse, danger, finit par balbutier bouillie de mots épars 48 …Appelle… Louise… Merci ». 49Mais soudain, elle s’arrache, se détourne de la question, de la réponse pitoyable, elle se lance en oblique, elle court, court vers le portail encore ouvert, comme une gueule béante qui l’avait avalée. Derrière, de l’autre côté, la rue, les trottoirs, les maisons. Les mots de l’inconnu arrivent à son oreille Ne te sauve pas ! Eh ! Moi, je m’appelle Pierre ! » 50Elle n’entend pas la suite Pierrot pour les amis ! », elle court, court encore alors qu’elle a déjà franchi le portail, court sur les trottoirs de la ville, éperdue, échevelée, le cœur cognant à rompre. 51Lui, après un moment d’hésitation, a couru derrière elle. 52Elle avait erré longtemps dans la ville, sans fatigue et sans faim, sans mots et sans pensées, avant de s’asseoir sur un banc du boulevard d’où elle avait perdu son regard dans la transparence bleutée de la chaîne pyrénéenne. 53Un nuage s’enroulait autour d’un pic ; seule, la cime émergeait et c’était comme si elle en coiffait la dentelle vaporeuse. 54Il lui semblait flotter dans un monde fait de pureté, et elle voyait le ciel comme une nappe de cristal où se perdre. S’oublier. 55Mais quelque chose en elle résistait. Oh ! Comment aurait-elle pu oublier son corps ? Ce corps lourd et malhabile et qui avait un nom. 56Un nom pour le corps ? Dire nom, autre attend. Autre demande. Jeune homme, professeurs… 57Échapper à l’écrasement. Se relever, vite, avant que pensées envahissent. Se relever. Fuir. Fuir ! Que le vent emporte les mots ! Que la course balaie les pensées ! Feuilles mortes tourbillonnantes, dispersées au large ! Loin ! Très loin. Le plus loin d’elle. Exilées. Oubliées… 58Elle reprit sa course aveugle et c’était comme si un rideau l’enveloppait, l’empêchant de voir et d’entendre. 59Un peu plus tard, pourtant, son élan fut stoppé net un petit enfant surgissait d’un immeuble… Et ce fut comme si le rideau était tombé elle vit d’abord le chapeau vert, surmonté d’une petite plume qui palpitait doucement, puis la chemise et le short dont les bords avaient été maladroitement effrangés, évoquant le costume de Robin des Bois. Enfin, elle vit l’enfant quel âge pouvait-il avoir ? Deux ou trois ans peut-être… Il sautillait avec une légèreté aérienne, indifférent aux regards, tout au bonheur de danser, à l’allégresse de la journée et il y avait une telle liberté, une telle grâce dans ses mouvements qu’elle eut pour lui une sorte de gratitude teintée d’envie. Elle s’arrêta pour le regarder. 60La mère a vu le ravissement de l’inconnue ; elle a pris l’enfant par la main 61 Dis à la Demoiselle comment tu t’appelles ! » 62Et le petit danseur, toujours virevoltant, lança le nom comme un ballon joyeux 63 Lui ! Moi est Lui ! » 64Sa mère se mit à rire, l’attrapa au vol et l’embrassa avec une fougue, une tendresse émerveillées, puis, s’adressant à Louise 65 Oh ! Il ne sait pas encore très bien parler ! Mais il est si petit ! » 66Frappée de stupeur, Louise les regarda s’éloigner, l’enfant maintenant accroché à la main de la mère ainsi donc, c’était Lui… Elle-même, petite, prononçait Luise et sa mère, qui trouvait cela adorable, avait gardé l’habitude de l’appeler ainsi… 67Le cœur serré, elle revit la photo, sur la commode, dans la chambre de ses parents, et même s’ils n’en avaient jamais parlé, elle avait toujours su que c’était son frère aîné, mort tout petit avant même sa naissance. 68Elle entendit ces mots qu’ils se disaient devant elle, comme si elle n’entendait pas, ou ne pouvait comprendre, à chacun de ses anniversaires 69 Lui, il aurait maintenant… », Comme il serait grand, s’il avait pu vivre, lui ! » et autres phrases qui disaient sans le dire un secret qu’elle connaissait sans le connaître. 70Lui, l’autre, l’enfant bien aimé, mort trop tôt, si tôt qu’il était resté l’Adorable à tout jamais… 71Elle ne pouvait rivaliser. 72De Lui à Luise, et de Luise à Lui, le chemin était trop raide. Impraticable. 73Elle repartit de nouveau, d’une allure moins rapide, moins désordonnée et bientôt elle arriva dans les rues de son ancien quartier, là où le ruisseau, l’Ousse, coulait doucement, donnant des airs de campagne à cette partie de la ville. Elle s’attarda sur un banc, dans le square où elle jouait, enfant. 74Un couple de vieilles personnes passa devant elle. Lui, les cheveux blancs, la pipe à la bouche, elle, les cheveux en chignon relâché d’où s’échappaient des mèches poivre et sel. 75Elle les regarda qui s’éloignaient lentement, agrippés à leurs cannes, fragiles, si fragiles… 76À la sortie des écoles, des enfants jouèrent non loin, glissant du toboggan, courant et criant. Un ballon vint atterrir à ses pieds. Elle le renvoya machinalement. 77Le soir arriva, sans qu’elle s’en fût aperçue. La lune était venue, ronde et jaune. 78Elle se leva dans un effort de tout son corps. 79Elle remonta la rue vers le Jardin Anglais qui n’était pas fermé. Elle était seule. Elle s’enfonça dans le dédale des chemins qui s’embroussaillaient. 80Au travers du grillage et des arbres, elle aperçut le théâtre de verdure. Quelque temps, elle épia les jeux de lumière et d’ombre sur la scène et les gradins les nuages cachaient parfois la lune. 81Elle s’arrêta en haut des gradins. Le théâtre était envahi par les herbes et les ronces la scène, arrondie vers chaque côté, était bordée de taillis épais et les arbres, autour, faisaient comme un écrin qui protégeait de l’extérieur. 82De la gauche de la scène, apparut une silhouette blanche qui semblait flotter au gré de l’air. Nimbée du clair de lune, telle une chèvre follette, elle dansait et gambadait et c’était comme si elle ne touchait pas terre, comme si elle voletait, libre et légère, et, dans la nuit éclairée des étoiles et de l’astre jaune et rond, c’était comme irréel, comme une féerie de beauté enchantée. La jeune fille, là haut, sur les gradins, se tenait immobile, dans l’enchantement de la lumière et de cette ombre blanche qui s’y profilait, danseur immatériel au visage et aux mains de céruse. 83Pierrot lunaire. 84Il avait fait le tour de la scène, virevoltant, s’évanouissant lorsqu’un nuage cachait la lune, réapparaissant comme un elfe joueur, un farfadet à la grâce légère et vive et joyeuse à la fois. Si joyeuse, en vérité ! 85Elle le vit qui marquait l’arrêt au milieu de la scène, effectuait un entrechat, arrondissait les bras au-dessus de sa tête qu’il ployait, l’abaissant peu à peu, dans un lent mouvement rêveur qui semblait ne pas devoir finir mais qui accompagnait une révérence presque cérémonieuse, buste incliné, genoux pliés – et le visage blanc qui se noyait dans l’arrondi de la pose. 86Un chant se leva alors, comme venu du cœur de la scène, du cœur de la silhouette qui s’était redressée et tendait les bras vers les gradins, un chant d’espoir et d’appel délicat, une ligne mélodique qui montait dans la nuit vers la lune accrochée tout là-haut, jaune et orange à la fois. 87Louise s’était levée et, penchée vers la scène, vers le Pierrot Lunaire qui la saluait avec tant de grâce limpide, elle battait des mains, mais silencieusement, comme une enfant, une enfant intimidée et qui n’ose faire de bruit. 88Et lorsqu’il lui fit signe de le rejoindre, elle s’étonna à peine elle descendit vers lui, avec une timidité et une gaucherie qui démentaient l’impression qu’elle avait par moments, que son corps se déliait et que la grâce, la légèreté du danseur venaient à elle, l’enveloppaient d’une dentelle vaporeuse qu’il lui semblait reconnaître, mais c’était si confus ! 89Elle descendait vers lui qui chantait dans la lumière de cette nuit miraculeuse et lorsqu’elle fut arrivée sur la scène, il lui prit la main et lui dit doucement 90 Je m’appelle Pierre – Pierrot pour les amis. Et toi ? » 91Elle eut une hésitation qu’elle voulut vaincre aussitôt attention, ne pas laisser la peur s’insinuer, tenir le plus loin possible les vieilles obsessions, passer outre. Passer outre ! 92Et elle répondit, presque naturellement 93 Je m’appelle Louise. » 94A-t-elle dit Louise ? Ou Luise ? Elle ne sait pas. Car, dans le trouble qui l’a envahie, elle n’a pu s’entendre… Mais elle le voit qui lui prend la main, la lève vert l’astre mort et brillant, et elle entend sa voix, teintée d’un humour tendre et léger, qui lui dit 95 Luise… La lumière… Oh uui !… Cette obscure clarté qui tombe des étoiles… » Cinéma "Et si la mort n'était qu'un passage", le second film de Valérie Seguin disponible en VOD Après la sortie en 2018 du film "Et si la mort n'existait pas", Valérie Seguin réalise un nouveau documentaire autour des questions de la mort "Et si la mort n'était qu"un passage". FemininBio, partenaire du film, vous propose un accès pour le visionner en VOD. Dans son premier film "Et si la mort n'existait pas ?" Valérie Seguin explorait cette question essentielle de la vie après la mort, aux frontières de notre perception de la réalité expérience de mort imminente, vision des défunts, sortie de corps... Avec un peu plus d'1,3 millions de vues sur Youtube, le succès du premier volet de ce qui sera une trilogie conforte la réalisatrice Valérie Seguin à poursuivre son enquête avec la sortie d'un second volet "Et si la mort n'était qu'un passage" - Comment s'y préparer ?.La mort est l'un des grands mystères de notre condition humaine, si certains y voient la fin de toute chose, d’autres pensent qu’il s’agit d’un passage vers un autre monde. Comment se préparer à cet inconnu ? Que nous enseignent les phénomènes aux frontières de la mort ? Comment mieux appréhender cette fin de vie du point de vue des mourants et des accompagnants ? Et après la mort, peut-on appréhender différemment le deuil ?Pour répondre à ces questions, l'équipe du film a rencontré un grand nombre d experts réputés sur ce sujet médecins, soignants, psychologues, mais aussi des personnes qui ont la capacité de communiquer avec des personnes notamment Dr Constance Yver-Elleaume, Dr Patrick Bouffette, Dr Jean-Jacques Charbonier, Dr François Lallier, Catherine Henry-Plessier, Sylvie Dethiollaz, Alexis Ambre, Vincent Hamain, Patricia Serin, Stéphane Riot, Sylvie Ouellet, Anne Tuffigo, Florence Hubert, Dominique Vallée, ...Ce nouveau film pour lequel Véronique Jannot a prêté sa voix pour la narration est disponible en VOD sur ViméoVoici la bande annonce de ce second volet Ce film est le second volet d’une trilogie 1. ET SI LA MORT N’EXISTAIT PAS Où en est la science sur la vie après la mort ? visible sur Youtube gratuitement 2. ET SI LA MORT N’ETAIT QU’UN PASSAGE Comment s’y préparer ? disponible en VOD3. ET SI L’ÂME EXISTAIT VRAIMENT En cours de réalisationAbonnez-vous à FemininBio en version papier/pdf ou achetez notre dernier numéro en kiosque ou en magasin bio !

et si la mort n existait pas